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 B E N T O . T I M E ft Watanabe

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Posté le Ven 10 Aoû - 17:05
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Il y a des jours parfois qui me donne envie de bondir de mon lit et de crier partout. On a l'impression que ce jour sera magnifique, le temps dehors est avec nous et la vie est belle. Ma vie est belle putain, c'est incroyable. Il suffit de regarder les infos du soir pour ce dire qu'on a la vie la plus belle du monde, et la mienne est pas mal classée. Je dirais pas non plus que ma vie est la meilleure, mais elle est pas mal quand même, faut avouer. En fait, j'ai carrément de la chance. Il me manque qu'un chien. Voilà, ma vie serait parfaite si j'avais un chien. Dire que lorsque j'habitais dans le domaine familiale, on avait plein de chien, ça me manque ces bébêtes. Et puis, et puis ça mettrait des poils partout, je n'ai personne pour nettoyer ici, alors si faudrait que je fasse tout, ce serait siiiiiii fatiguant. Et il faudrait que je m'en occupe, que je sorte et tout, et je n'ai pas le temps. Étudier, c'est pas ce que l'on croit. Ce serait plus facile si on ne devait pas veillé tous les soirs jusqu'à point d'heure pour arriver à suivre à peu près les cours le lendemain matin. Bon, comme je l'ai dis, aujourd'hui est un good day; et une des raisons de ce good day est que les profs semblent nous plonger dans une accalmie ou j'aurais presque le temps de m'occuper de moi, je trouve ça si bon. Pour fêter ce jour, je m'étais réveillé assez tôt pour me lancer dans la préparation d'un bento. Ne croyez rien, je n'excelle pas du tout dans le genre, mais je fais des choses potables et même mangeable, je m'améliore avec le temps disons. Ou comme dirais l'autre, je ne suis pas encore bonne à mariée, mais je l'emmerde, j'ai pas besoin de faire la cuisine à la limite; je suis riche. Je fais donc cuire le riz sur ma magnifique cuisinière dont je vous épargnerais le prix et cuisine avec ce qu'il reste dans le frigo. Une demi heure plus tard, j'avais devant moi deux magnifiques bentos - c'est mon avis, je vous l'avoue, mais vous avez pas le choix, ils sont magnifiques, vous dites le contraire je vous butte -. Je les enfermaient dans un bout de tissus avec le plus grand soin possible et les enfournais dans mon sac pour filer en cours. Heureusement, je n'ai eu que deux heures de cours ce matin mais rassurez vous, elles ont eu l'équivalent sur moi d'une semaine passée assise à écouter un blabla de mot latins en tout genre. D'ailleurs, pourquoi je veux devenir médecin moi ? J'ai aucune raison potable. Vers 11h45, j'arrivais en face du commissariat, tout sourire. Avec confiance, je rentrais dans l'établissement, sifflotante. Je sais que d'autres personnes dans d'autres conditions pourraient me prendre pour une folle, qu'elle idée de rentrer dans un commissariat avec un grand sourire, comme si on avait gagné au loto ? Peut-être me prendrait-il pour une psychopathe, et vous savez quoi ? J'en ai rien à fiiichttreeuuuuh.

Une fois à l'intérieur, j'avisais une jeune femme à l’accueil qui avait l'air gentille. M'approchant d'elle avec un petit sourire, je me plantais devant. Elle me regarda, me prenant sûrement pour une débile qui venait là pour voir on se sait qui ou même peut-être pour se plaindre d'avoir été victime d'un vol de gomme. De ma plus belle voix, je lui adressai la parole ;
« Excusez moi, est-ce que l'inspecteur Watanabe est ici ?»
. Elle croisa mon regard, plutôt douteuse quand à la raison pour laquelle j'étais là.
« Qui êtes-vous ? »
« Une amie ! »
Nouveau duel de regard qui tue. AH ! Je gagne, ça se voit, hein ? Tout le monde a bien vu qu'elle a détourner son regard un millième de seconde !
«Il est dans son bureau. »
Je lui fis un grand sourire.
« Meerci ! »
Et je filais en direction des bureaux, et m'arrêta devant celui de Watanabe. J'hésitai à toquer puis finalement pris l'option d'y rentrer sans toquer.
« Taaadaa ! »





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Watanabe Hiroto
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Posté le Ven 10 Aoû - 21:06
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Il y avait des matinées comme ça où Hiroto restait au bureau. Ce n’était pas lui qui faisait la paperasse – la technologie c’est beau mais le commissariat ne faisait pas encore les dossiers en braille -, mais pour une fois, c’était calme et aucune alerte à l’horizon. Cependant, il n’était pas là à bayer aux corneilles, il était paré au cas où on lui dirait de lever ses fesses de son siège et de filer pour une affaire de plus dans le palmarès.
Les bons côtés de son handicap étaient que ses collègues – du moins certains – étaient aux petits soins avec lui quand il s’agissait de lui faire gagner du temps. Il avait eu beau leur répéter qu’il avait encore deux bras et deux jambes et qu’il savait lacer ses chaussures et compter jusqu’à dix, rien à faire. Ce n’était pas de la pitié selon eux, juste un rendu de service. Tu parles, il était pas myope – enfin pire, mais on s’en fout, il savait très bien que lui cirer les pompes était pour eux un très bon moyen de se faire bien « voir » - Dieu c’qu’on peut en faire des jeux de mots. Il était Inspecteur après tout le coco. La seule à refuser catégoriquement de lui cirer les pompes était bien évidemment Murakami Aiko, sa collègue principale. Elle seule avait compris qu’il ne valait mieux pas trop en faire avec Watanabe Hiroto de peur d’en subir les conséquences plus tard. C’est bien, elle réfléchissait bien celle-là. Aucun ne marchait sur les plate-bandes de l’autre et ça se passait très bien comme ça. C’était aussi pour cela qu’Hiro était content de l’avoir comme collègue, il respirait quand il était sur le terrain au moins. Bon, elle aimait bien lui faire des boutades sur les malvoyants pour le charrier un peu parfois, et il trouvait en général quelque chose à répliquer. Bizarrement le courant passait plutôt bien, il savait quoi dire avec elle, peut-être parce qu’ils partageaient le même job.

Le jeune flic se leva soudainement de sa chaise avec la ferme intention d’aller se chercher un café. Il ne savait même pas quelle heure il était, sans doute bientôt midi, mais sa foutue horloge sonnait à heures fixes, il suffisait qu’il soit moins cinq et il était perdu. Il allait appeler Kuro, son chien, pour que ce dernier l’accompagne jusque dans le couloir où se trouvait le distributeur de boissons. Il connaissait les lieux depuis le temps qu’il les fréquentait, ça c’était certain, mais bon il n’était pas à l’abri d’un changement de place de la seule plante verte de son couloir, ce qui lui vaudrait une énorme gamelle ridicule, ce qu’il tenait à éviter.
Mais il n’eut pas le temps de siffler son animal de compagnie que la porte s’ouvrit brusquement. Analyser chaque bruit, chaque odeur … Déjà, la personne était entrée sans frapper, ce n’était donc pas un membre du personnel, puisqu’ils savaient très bien que s’ils ne frappaient pas, ils allaient s’attirer les foudres du chef. Bah quoi ? S’il était en train de se curer le nez pendant ses heures à tuer ? Il n’allait pas le montrer à tout le monde voyons. Non, ce n’était pas un membre du personnel. La seule personne qui avait l’audace de lui rendre visite à l’improviste comme cela était cette fille, Kanako. D’ailleurs, il venait de reconnaître l’odeur de son parfum et le ton de sa voix quand elle avait dit « tadaa ». Il fallait toujours qu’elle se pointe au moment où il avait le moins envie de compagnie, particulièrement la sienne. Tsh. Et puis « tadaa » quoi d’abord ? Suspicieux, il se concentra et sentit alors une odeur de nourriture émaner d’un endroit près de lui. « T’as encore amené le repas ? » risqua-t-il, presque sûr de lui mais laissant toujours un ton d’hésitation.
Le bon côté de cette gamine, s’il pouvait se permettre de l’appeler comme ça en sachant qu’elle n’avait que deux pauvres années de moins que lui, c’était qu’elle cuisinait bien, et mieux que lui parfois. Il n’avait jamais pu le nier sans être retiré de toute crédibilité. Mais bon, il aurait pu tout aussi bien manger à la cafétéria du commissariat, ça lui aurait évité la présence d’une pipelette. Parfois il maudissait son père de lui avoir parlé de cette étudiante, et sa propre curiosité d’avoir voulu l’interroger lui-même ce jour-là. S’il avait su qu’elle l’aurait trouvé sympa et cool jusqu’à venir lui coller aux basques au moins une fois par semaine, il se serait abstenu. « T’as mis quoi dedans ? » Oui, le « bonjour, ça va ? » était optionnel chez eux. Ce n’était pas nécessaire, si ?


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Posté le Ven 10 Aoû - 21:35
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J'ai aussi compris à mes dépends mais sans vraiment faire de gaffe qu'Hiroto était quasiment aveugle, et j'avoue que cela ne m'a étrangement pas étonnée. La plus part des personnes se sentent gênée, et ne savent pas vraiment comment réagir, et à mon propre étonnement, cela ne m'a pas fait me comporter étrangement avec lui. Je sais au contraire que me retrouver face à un handicapé mentale me fait perdre tout mes moyens, je ne sais plus quoi dire, que faire, j'ai même souvent envie de fuir car j'ai peur de mal me comporter. J'ai eu l'occasion de rencontrer des handicapés physiques dans ma vie - dont ce jeune homme - mais je me suis toujours étonnée moi même en me comportant normalement. Comme quoi, j'ai vraiment la classe. Bref, revenons à nos moutons, je viens d'entrer dans le bureau de Watanabe qui est d'ailleurs, soit dit en passant, très bien rangé. Sachant pertinemment qu'il n'allait pas m’accueillir en installant une fanfare, je décide de m'approcher de son chien, cherchant une approche. Tendant lentement la main vers le bas, je m'agenouillais, avec un petit sourire. Et comme d'habitude, ce dernier m'ignorait royalement, ça en devenait presque vexant, moi j'aimerais bien le caresser son chien. Je me relevais, un peu déçue pour reporter mon attention sur le jeune homme.
« T’as encore amené le repas ?»
. Un large sourire s'étendit sur mon visage, contente qu'il me reçoive pas trop négativement.
« Bien sur ! Je t'épargne la bouffe dégueu des selfs ! »
Je pris une chaise sur le côté pour la mettre en face du bureau d'Hiroto et m'y assis en lâchant un long soupir. Je me retournais un peu pour regarder l'homme qui était debout. Il m'avait entendu et m'attendait avec espoir ? Cela devait être ça, après tout, il est si cooool. Je le vois bien écoutant les bruits de pas, espérant terriblement que je vienne telle wonder woman l'arraché du terrible self service du commissariat, amenant au passage surement des conversations particulièrement chiantes avec des collègues.
«T’as mis quoi dedans ?. »
De nouveau, une vague de bonheur me submergeait, il avait toujours pas gueulé aujourd'hui, cela devait être un excellent jour. Je sais qu'il est pas mauvais dans le fond, et quand il me fait des remarques, c'est juste qu'il a eu une mauvaise journée, après tout, il le pense jamais les piques qu'il me lance parfois... Non ?
« Plein de bonnes choses ! Viens t'assoir ! »
Je commençais à défaire le tissus, admirant au passage la qualité du tissus que je m'étais achetée il y a quelques mois dans un magasin, ce qui m'avait d'ailleurs coûté ce jour là horriblement cher - qui aurait cru qu'un simple morceau de tissus pouvait valoir si cher - qui emballait les bentos et les ouvra sur le bureau. Sans attendre une réaction de la part du jeune homme, je me remis à parler.
« Alors il y a du riz de ce matin, des petites omelettes roulées et des saucisses poulpes car je trouve ça juste trop mignon ! Tu trouves pas ? On dirait qu'elles vont sauté dans l'eau et nager... Comme des poulpes quoi ! Aussi non j'ai tenté des sushi mais je crois que ce n'est pas ma vocation, tu vas voir. J'ai même des tomates fraîches d'hier soir et c'est à peu prêt tout car j'avais que ça dans le frigo. »





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Posté le Ven 10 Aoû - 22:13
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Franchement, il se serait tellement passé de sa présence. En plus il n’avait pas si faim que ça aujourd’hui, il se serait bien contenté de son petit café du distributeur avant de piquer un petit roupillon sur sa chaise de bureau, les pieds sur ce dernier. Quoique, paye l’image de ton flic sérieux dans ces cas-là ! Mais d’un côté, vu le remue-ménage d’Ikebukuro, il fallait qu’il dorme un peu, le Hiroto, sinon il n’arriverait plus à tenir debout pendant les enquête de terrain ! Bon, il ne pouvait pas faire les courses poursuites haletantes avec un ravisseur, il perdrait à coup sûr, c’était son chien qui s’en chargeait.
Hiroto entendit alors un léger grognement provenant de son chien. Signe qu’elle avait encore tenté de le caresser, en vain. « On t’a jamais dit qu’il ne fallait pas caresser le chien d’un malvoyant sans y avoir été autorisé ? Tant qu’il n’est pas en mode ‘repos’ c’est qu’il travaille, il te laissera pas faire. Encore moins un chien de flic. » Elle était drôlement renseignée pour quelqu’un qui étudiait en médecine. Il n’y connaissait pas grand-chose mais ils ne faisaient pas des études de cas parfois ? Elle n’était pas tombée sur le handicap physique de la perte de la vue alors. Il soupira.

Elle disait lui épargner la bouffe dégueu du self. De ce côté-là, elle n’avait pas tort, et il lui arrivait d’amener ses propres bentô pour le midi. Mais il avait cessé de se casser la tête à le faire depuis la première fois qu’elle lui avait amené les siens et l’avait forcé à jeter son propre panier repas pour qu’il goûte au sien. Quelle peste quand même, quand on y repensait.
Il était tout de même curieux de savoir ce que Kanako avait bien pu mettre dans le contenu du panier-repas du jour. Elle mettait toujours des tas de bonnes choses, c’était déjà ça ! Elle avait eu la chance de ne pas encore tomber sur un truc qu’Hiro n’aimait pas. Pas qu’il soit spécialement difficile en matière de nourriture mais il y avait des choses qu’il aimait et d’autres moins, voire pas du tout. Il avait ses préférences, quoi. Quand il lui avait demandé ce qu’elle avait mis dedans, elle avait rétorqué que c’était plein de bonnes choses et l’avait sommé de s’asseoir. Tiens c’est vrai, il aurait presque oublié qu’il était encore debout en plein milieu de son bureau, tellement habitué à l’être à longueur de journée. « J’espère que tu ne croyais pas que j’attendais sagement ta venue en guettant tes pas et l’odeur de ton bentô ? » Sait-on jamais avec elle, elle était du genre farfelue, ça valait toujours le coup de lui remettre les idées en place à la demoiselle.

Il prit donc à nouveau place sur son siège, soupirant une fois de plus au passage. L’idée de la supporter pendant la pause du repas l’exaspérait déjà, mais une fois de plus il prendrait sur lui. Etrange, il ne lui avait pas encore gueulé dessus aujourd’hui. Peut-être était-ce dû au fait que pour une fois ce n’était pas le rush au commissariat et qu’elle ne tombait pas quand il était terriblement occupé ? Parce que quand c’était le cas, elle n’en avait rien à cirer et le faisait asseoir pour manger avec elle, quitte à le retarder d’une heure. Sauf urgences … Parfois, elle comprenait que LUI, il travaillait.
Il l’entendit alors dénouer le tissu de la boîte tandis qu’elle énumérait tout le contenu. Ca avait l’air bon comment elle le décrivait, il pourrait se remplir la panse tranquillement. Une fois qu’elle eut fini, il posa les mains sur la boîte dont il distinguait les contours de façon très floue et il l’ouvrit, avant de se saisir des baguettes. « Ca a intérêt d’être bon, sinon le prochain je te le balance à la figure. Itadakimasu. » Pour une fois qu’il se la jouait loquace, le bonhomme. Il tenta une première bouchée, et vu qu’il se resservit aussitôt, c’était que c’était bon, mais il n’allait pas l’avouer si vite. « Te fais pas trop d’illusion, j’avais juste faim. » Tu parles.


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Posté le Sam 11 Aoû - 10:02
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Évidement que je me doutais que son chien n'allait pas me sauter à la figure pour me faire des câlins, et c'est d'ailleurs pour cette raison qu'il avait été utilisé comme chien de travail. Mais merde, le pauvre, je suis sûre qu'il en a marre d'être caressé par Hiroto, non ? Il aimerait une main plus douce, je suis sûre, il doit en avoir vraiment marre des grosses mains d'Hiroto. Pauvre chien et leur fidélité. Et puis, je suis aussi sûre que Watanabe le fait exprès, il doit lui dire de m'interdire de le toucher, exprès ! Il ne doit pas se rendre compte du manque affectif qui continue de grossir chaque jour depuis que je n'ai pas de chien. Tssss, lui il en a un gratos et il le partage même pas, méchant.
« J’espère que tu ne croyais pas que j’attendais sagement ta venue en guettant tes pas et l’odeur de ton bentô ?. »
« Dis comme ça, on dirait que tu cherches à le nier. »
Lui retorquais-je, tout sourire. Après tout, mon idée de l'imaginer m'attendre n'était pas si fausse que ça. Et puis, non que je le juge mal - mais plutôt un incompris de la société -, il ne semble pas être très entouré, et peut-être - et je l'espère - que je me trompe mais la preuve est là ; à chaque fois que je suis venue, il n'avait personne d'autres dans son bureau. Alors oui, je le vois bien m'attendre tranquillement, et espérant même que je vienne car mes venues n'étaient pas très régulière. Oui voyez vous, mon emploi du temps est assez pris, je fais parti de ses gens là, huhu. Et puis, imaginons qu'un jour je ne peux pas venir le voir pendant deux semaines, je le vois bien, mort d'inquiétude - et de faim - dans son bureau, imaginant les pires choses pour moi en se disant que quelques choses de terrible m'étaient arrivé et il n'avait rien pu faire. Oui, voilà, je viens toutes les semaines seulement pour le rassurer, seulement. Je le regardai s'assoir avec un grand sourire et soupirer. Le pauvre, cela doit être fatiguant d'être dans la police, toujours au qui-vive, il doit sûrement soupirer du bonheur de pouvoir se poser quelques minutes. Vraiment... Que ferais t'il sans moi ?
« Ça a intérêt d’être bon, sinon le prochain je te le balance à la figure. Itadakimasu. »
Je pris le parti de le regarder quelques minutes manger avant d'attaquer le mien et posa ma tête sur son bureau, un grand sourire collé sur la figure.
«Te fais pas trop d’illusion, j’avais juste faim. »
Je retins un petit rire et contente que le repas lui remplisse le ventre, commença à attaquer le mien, tout en le fixant pour voir s'il n'allait rien donner à son chien discrètement pour ne pas manger. Non mais je le vois bien faire ça, tiens, bien discrètement, poser le bento sur le côté et lancer les aliments dans la gueule de son chien. J'imagine bien que mon repas ne soit pas si bon, mais faut qu'il mange aussi non je sais pas comment je le récupérerais.
« Aaaah... Mes cours ce matin était siiii chiant, j'ai cru que j'allais mourir, à quoi ça sert d'apprendre toutes ces choses ? Et puis tout en latin, aussi non c'est pas drôle. »
Fis-je, faisant semblant de pleurnicher.



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Posté le Sam 11 Aoû - 13:30
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Le pire c’est qu’elle pensait vraiment qu’il l’avait attendu ! C’était incroyable les films qu’elle semblait se faire dans sa tête, il n’aimerait vraiment pas être à l’intérieur de celle-ci. Ah, non merci, son cerveau était déjà rempli de tas de choses, il n’avait pas besoin d’y rajouter les niaiseries de Kanako. Non merci, il n’y avait pas la place pour cela de toute manière. Pfiou. « Non mais t’es parano et focalisée sur toi, non ? J’allais me chercher un café au distributeur pour ta gouverne. » Non mais sérieusement, cette fille était parfois telle un parasite qui venait lui gâcher ses pauses repas et ses fins de journées. Parce qu’il lui arrivait parfois de venir l’attendre à la fin de son service pour l’emmener je ne sais où. Enfin, elle tentait, parce qu’elle n’avait jamais réussi à faire en sorte qu’il la suive. Chaque fois il suivait banalement le chemin pour rentrer chez lui et la plantait sur le seuil de son immeuble. Il la supportait déjà bien assez quand elle venait lui rendre visite, la garce !
En tout cas, il avait fini par se rasseoir et proférer quelques menaces concernant son bentô avant de l’ouvrir et d’y goûter. Elle en avait de la chance, c’était plutôt réussi. Il aurait pu manger sans faire de commentaires, mais ce ne serait pas Hiroto dans ce cas-là. Il lui avait lancé qu’il avait juste faim et que c’était pour cela qu’il mangeait vite et bien. Dire que d’habitude il ne disait que le strict minimum, il devenait limite bavard en compagnie de Kanako. Mais quand il s’agissait de la remballer, il répondait toujours aux abonnés présents.
Le silence s’installa pendant un court laps de temps, enfin c’était ce que supposait Hiro’ parce qu’il se doutait que la jeune femme ne resterait pas silencieuse bien longtemps. Elle allait sûrement lui raconter une fois de plus sa passionnante petite vie d’étudiante, comme elle le faisait à chaque fois qu’elle venait ici. A croire qu’Hiroto était son défouloir et qu’elle venait déverser ses peines sur son épaule. Franchement, il s’en serait vraiment passé. D’ailleurs, il avait visé juste, elle commença à se plaindre de sa matinée particulièrement chiante à la fac de médecine. A quoi ça servait ? C’était pas lui qui allait lui répondre, il avait étudié dans la police, pas dans la médecine et les sciences. Il allait finir par la brancher sur Tadayoshi, il était médecin-légiste, il était beau gosse, et même s’il était marié il était persuadé que ça n’empêcherait pas Kanako de jeter tout son dévolu sur lui. Comment savait-il qu’il était beau gosse le Hokuto, alors qu’il n’avait jamais vu son visage ? Les dires de ses collègues féminines voyons. En tant qu’inspecteur, Hiroto avait les oreilles qui traînaient partout et combien de fois avait-il entendu des « ah, il est vraiment trop kakkoi Tadayoshi-sensei ! » Ouais, super. « Tu crois sérieusement que je suis bien placé pour te répondre ? Arrête les cours si ça te saoûle, mais tu l’as choisi alors viens pas te plaindre ! Moi j’ai étudié chez les flics, j’pourrais pas te dire pourquoi t’apprends du latin. Personnellement le Japonais ça me suffit amplement, y a déjà assez de kanji à retenir ! » Il ne les connaissait pas tous, d’ailleurs. Il y en avait tellement à retenir, et parfois pour des choses si futiles, qu’il ne faisait pas forcément l’effort de tous les retenir. Puis avec Internet en essor, tout était fait automatiquement par l’ordinateur, il suffisait de taper au clavier, alors à quoi bon se prendre la tête ? Bientôt, il ne saurait même plus écrire son nom en kanji, le pauvre chou.


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Posté le Sam 11 Aoû - 13:51
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«Non mais t’es parano et focalisée sur toi, non ? J’allais me chercher un café au distributeur pour ta gouverne.. »
« Mouais mouais.
C'est vrai, je ne le croyais pas complètement, et si ce n'était pas moi qu'il attendait, c'était sûrement quelqu'un d'autre. Et puis depuis quand je suis focalisée sur moi-même ? Que nenni mon cher, je suis ouverte vers l'horizon, complètement open comme les anglophones aiment dire, la preuve, je me casse le cul à lui faire à manger pour le sauver d'une mort certaines, je pourrais ne faire à manger qu'à moi, manger dans mon coin, ne plus aller le voir et il serait bien emmerder, nah ! Il aurait l'air con s'il se retrouvait tout seul d'un coup, je suis sûre qu'ils seraient vachement triste en fait, il supporterait pas ce terrible choc de la solitude. Il ne lui resterait plus que son chien. Pauvre chien. Au moins, Hiroto mangeait, c'était le principal, il ne mourra pas aujourd'hui. Ah la la, si seulement il se rendait compte à quel point il a besoin de moi...Peut-être me dresserais t'il un temple ? Owhi, ce serait une merveilleuse idée, pas que je sois fan de tout ce qui est en lien avec ma propre personne, non je vos rabâche depuis tout à l'heure que je ne suis pas comme ça, mais quand même, juste pour le fun, ça doit être sympatoche.
«Tu crois sérieusement que je suis bien placé pour te répondre ? Arrête les cours si ça te saoûle, mais tu l’as choisi alors viens pas te plaindre ! Moi j’ai étudié chez les flics, j’pourrais pas te dire pourquoi t’apprends du latin. Personnellement le Japonais ça me suffit amplement, y a déjà assez de kanji à retenir ! . »
Je fis une mine choqué. Comment pouvait-il parler si.. si sûrement ! Aaah, finalement, sa matinée ne s'était pas si bien passé que ça. Le pauvre. Mais même, j'avoue qu'il m'avait vexé sur le moment et j'enfournais un sushi dans ma bouche de rage. Bien sur, quand on mange avec trop de violence, on s'étouffe. Tapant contre mon buste, j'essayai d'avaler le sushi qui voulait pas passer et ne trouvai pas d'eau sous la main - ma propre faute de pas en avoir emporter, j'y penserais la prochaine fois -. D'ailleurs, cela me correspond tellement d'oublier de prendre de l'eau quand je fais ce genre de chose, sur le coup, on n'y pense jamais car on est concentré sur ce qu'on va faire, on est en mode bouffe on, et non en mode je-ne-vais-pas-oublier-l'eau on. Décidé de ne pas mourir ici d'étouffement, je pris mon courage à deux mains ainsi que le peu de respiration qui me restais pour me lever et sortir de son bureau en trombe pour aller boire au toilette. Cela était le plan de départ, mais je dus dans mon parcours du combattant, me cogner à une policière sans doute qui me regarda avec un regard de tueur qui m'aurait fait peur si je n'étais pas en train d'essayer de sauver ma vie. Je pris quelques gorgées d'eau et réussis à être de nouveau dans une situation où je pouvais respirer correctement et me rendis compte que j'avais abandonner Hiroto à son triste sort. Je me regardais de travers dans le miroir et fila de nouveau dans le couloir pour rejoindre son bureau et y rentrer en ouvrant - logiquement - la porte. Je lâchai un soupir à fendre l'âme.
« J'ai vue ma vie défilée devant mes yeux.
Je revins m'assoir, regardant méchamment les sushi et décidai d'attendre un peu avant de remanger, quelque peu secouée de l'aventure du sushi. J'en profitai pour observer son bureau quelques secondes. La seule fenêtre présente dans la pièce semblait étrangement suffire à inonder la pièce d'une chaude lumière qui enlevait toute trace de froideur que les meubles anguleux donnaient à cette pièce. L'ensemble entier et les couleurs du murs instaurait le respect et le chien de Watanabe couché non loin de lui semblait ajouté une touch de film hollywoodien. On pourrait presque tourné un film ici avec comme principaux acteurs lui et son chien. Je me demande si je serais dans l'histoire ? Peut-être pas, on les vois pas souvent manger dans des films d'actions comme ça, je passerais sûrement à la trappe.
« Que veux tu ? Après tout, je vais pas faire quoi de ma vie, je suis douée en rien, on est pas tous des policiers dans l'âme..



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Posté le Sam 11 Aoû - 16:27
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Ah la la, si elle était venue dans l’intention de se plaindre tout au long du repas, Hiroto trouverait bien assez vite un moyen de couper court à la discussion, prétextant un appel urgent, faisant mine de devoir quitter le bureau, enfin, quelque chose de subtil quoi. Il était flic après tout ! Toujours est-il qu’il n’était pas non plus capable de l’écouter déblatérer son scénario sans forcément intéragir. C’était ce qui l’avait poussé à lui répondre, bien que ce fut sur un ton pas très amical ni sympathique. Parfois, il pourrait faire de sérieux efforts pour lui parler, non ? Okay elle était relativement casse-pieds mais quand même, si c’était son tempérament de s’accrocher au premier venu et de lui raconter sa vie, il y pouvait quoi lui, à part la supporter ? Il pouvait donc faire un intime effort sur sa façon de lui parler, ne ? Mais malgré tout, il avait été sec, et il n’aurait peut-être pas dû.
Sur le coup, un silence après ses paroles quelque peu assassines, puis un bruit étouffé, sourd, avant d’entendre comme quelqu’un qui tapait sur son torse pour faire évacuer un aliment resté bloqué dans l’œsophage. Merde, elle s’étouffait ? « Ho, ça va ? » lança-t-il, sonné. Pas de réponse, en même temps s’il avait visé juste en se fiant aux bruits étranges qu’il venait d’entendre près de lui, elle ne risquait pas de lui répondre un truc du genre « oui, attends deux secondes, je suis en train de crever là ». Bref.
Il entendit par la suite un grincement de chaise assez brusque, Kanako s’était sans aucun doute levée pour aller boire de l’eau. C’était ce qu’on faisait quand on s’étouffait, non ? On essayait tant bien que mal de faire passer le foutu aliment coincé dans sa gorge avec de l’eau, parce qu’on ne voyait pas ce qu’on pouvait faire d’autre. Et malheureusement, il n’y avait pas de distributeur d’eau dans le bureau d’Hiroto, vous savez ces bonbonnes qu’on voit souvent chez les médecins ou à Pôle Emploi où on peut se servir de l’eau fraîche dans un gobelet en plastique ? Bah voilà, dans les commissariats, ça n’existait pas.

Quelques secondes s’écoulèrent, ne l’entendant pas revenir, le nippon se remit à manger tranquillement son bentô. Inquiet pour elle ? Pas plus que ça, elle était du genre débrouillarde, ou tout du moins tenace, et puis elle étudiait en médecine, non ? Elle n’avait par conséquent pas besoin d’aide. Puis s’il ne l’entendait pas revenir d’ici un moment, il enverrait quelqu’un l’aider, parce que lui-même, malvoyant qu’il était, il ne serait pas d’une aide précieuse s’il s’agissait de faire les premiers secours. Se déplacer dans son commissariat ou dans Ikebukuro, c’était une chose, faire des gestes précis de réanimation en étaient une autre. Hiroto ne tenait pas à avoir la mort de Kanako sur la conscience parce qu’il s’était planté, voyez-vous.
Puis elle revint. Chose qu’il avait déduit en entendant la porte grincer ainsi que la chaise en face de lui, signe qu’on s’était rassis dessus. Et le « j’ai vu ma vie défiler » avait été prononcé avec sa voix. « T’as survécu, c’est déjà ça. T’as vu la lumière ou pas eu le temps ? » Humour noir bonjour. Jamais il ne montrerait une once de générosité ? Visiblement, pas tout de suite.
Puis elle reprit alors le sujet de conversation qu’ils avaient laissé en plan un peu plus tôt, avant que la demoiselle s’éclipse pour sauver sa petite vie. Ouais, c’était ce qu’elle disait. « T’es sûre que t’as bien cherché ? J’suis certain que tu as des capacités quelque part. Déjà, t’as la tchatche facile. T’es persuasive. Commerciale, ça t’irait comme un gant, non ? Genre convaincre un client d’acheter tel ou tel truc. En plus j’suis sûre que ton visage bien maquillé et tes ongles bien manucurés aideraient encore plus. » en fait il avançait des choses qu’il ne connaissait pas, il ne connaissait pas le visage de Kanako avant son accident donc il ne pouvait pas vraiment dire comment elle était, son allure, son style vestimentaire. « Enfin, j’imagine. » Il soupira, enfilant encore quelques bouchées de son repas. « Tu sais, je l’ai su bien tard que je voulais entrer à la police. A mon premier semestre de terminale, je ne savais pas encore où aller. Faut pas te presser non plus, enfin, un peu quand même, t’as quel âge déjà ? » Il ne risquait pas de la vexer avec cette question ? Bah, tant pis, il n’y pouvait rien si son cerveau retenait les éléments pointilleux de ses enquêtes sordides et pas l’âge des gens de son entourage.

HJ – désolée du temps de réponse j’avais pas vu que tu avais édité. J’suis désolée de t’avoir fait meubler mais c’est parce que si je te laisse en dessous de 500 mots, que je ne dis rien à toi mais aux autres si, ça risque de coincer =/ Bref.


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Posté le Dim 12 Aoû - 14:12
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J'arrêtais au bout d'un moment de regarder son bureau, on aurait dit une gamine de 5 ans qui s'ennuyait, ce qui n'était pas du tout le cas - ne serait-ce sur le fait que je sois une gamine de 5 ans et le fait que je m'ennuie -, pour tout dire, je me sentais plutôt mal à l'aise. Le fait qu'il soit parfois désagréable me gênait, pourtant je l'aime bien, je veux dire, je suis plutôt sympa d'être ami avec lui malgré tous mes défauts, non, vraiment, parfois il pourrait faire des efforts. Mais je vous le dis, moi je vais le rendre quelqu'un d'extraordinaire - même s'il l'est déjà en partie - sur le plan sociale surtout. Et c'est en venant lui parler, et lui raconter des choses que je vais le rendre super sympa, et peut-être même bientôt il sortira le soir avec des amis policiers. Ohmygad je les voient trop bien dans un petit bar sympa, alignés en rang d'ognon en train de se faire des blagues une bière à la main et lui au milieu, tout sourire, son chien à ses pieds, se joignant à la conversation et les autres, tout en le respectant, s'amusé à le charrier un peu et lui s'en amuser. Et puis après, au bras d'une policière - oui car je le vois avec une policière, mais peut-être je me trompe, ou bien avec une fleuriste, ce serait mignon avec une fleuriste toute gentille et toute douce - se mariant, et son chien qui porte lui aussi un nœud papillon. Et ce jour là, il me remercierait pour l'avoir rendu comme ça et pour lui avoir présenté sa femme - oui car ça le fait mieux si c'est moi qui lui présente - pendant son discours de fiançailles. Et moi je serais dans une longue robe, non ! Dans une robe violette assez courte, un verre de champagne à la main, tout sourire. Oh, je suis pressée que ça arrive !
«T’as survécu, c’est déjà ça. T’as vu la lumière ou pas eu le temps ? . »
Là, j'avoue que j'étais vexée, j'ai faillis mourir et lui ne s'en souciait le moindre du monde ! Comment pouvait être si froid comme ça ! Comment voulez vous que j'ai mon mariage tout beau s'il est comme ça ! Han, et je voulais être le témoin de sa femme, merde bouge ton cul, plus je pense à ça, plus ça me donne envie de voir ça.
« Mmm non j'ai rien vu d'intéressant.
Lui répondis-je plus froidement que je n'aurais voulu. Et puis après tout, j'ai pas besoin de m'en vouloir pour lui avoir répondu comme ça, je suis trop sympa avec lui, faut le dresser le vieux bougru.
«T’es sûre que t’as bien cherché ? J’suis certain que tu as des capacités quelque part. Déjà, t’as la tchatche facile. T’es persuasive. Commerciale, ça t’irait comme un gant, non ? Genre convaincre un client d’acheter tel ou tel truc. En plus j’suis sûre que ton visage bien maquillé et tes ongles bien manucurés aideraient encore plus.. »
Je l'écoutai avec toute l'attention qui était possible, un peu rassurée par ses paroles qui étaient plus gentilles que celles de tout à l'heure. Rassurée par l'impression d'être moins un intru ici que tout à l'heure, mes épaules qui étaient alors raides comme un piquet se détendirent et je me laissa choir contre le dossier de la chaise. Puis la fin de son discours me vexa quelque peu - non, je retire ce que j'ai dis, ça me vexe terriblement - et en quelques secondes, cela fit le tour de mon cerveau et je tiltai qu'il me considérait ainsi : une fille exubérante mettant trop de maquillage et avec des ongles peinturlurés. La pilule est plutôt difficile à faire passé mais je vous vais vous expliquer pourquoi ; je ne me maquille quasiment jamais pour deux raisons, la première est que je n'ai jamais le temps de m'occuper de moi et la deuxième c'est n'ayant pas de mère et élevée à la dure malgré le solde du compte familiale plus que confortable, personne ne m'avait appris à me maquiller. Je me limitais à des choses de bases que j'avais compris toute seule pour certaines soirées pour ressembler à quelques choses. Et quant à se vernir les ongles, c'est totalement insupportable, il faut attendre sans rien faire et c'est une perte conséquente de temps. Je jetais un coup d’œil à mes mains mais surtout mes ongles, tous rongés - une activité qui m'avait prise depuis le début de mes études de médecine -, ça faisait pas très féminin tout ça. Il me considère comme une pouffiasse, donc.
«Enfin, j’imagine. »
Oui, vasy imagine sale homme ! èé Enfonce le couteau dans la plaie. Vivement que les scientifiques t'inventent une greffe ou je sais pas quoi et que tu recouvres une meilleure vision et que tu vois que je suis pas un pot de peinture ambulant. Faut que je me calme, il va bientôt me rendre agressive, et voyez vous, je ne le suis pas du tout. Je suis quelqu'un de sympa et compréhensive, et même si vous regardez l'éducation que j'ai eu, vous devriez être content que je m'en sorte bien. Car avoir tout ce qu'on veut quand on le désire et être éduquer dans l'optique de gagner beaucoup d'argent sans se soucier de faire quelques victimes dans le tas, ça fait pas souvent des gosses sympa, en plus quand ils croulent sous le fric. Sérieusement, je pourrais être une pétasse qui montre à tout le monde ma fortune, qui balance des billets sur quelqu'un quand j'ai pitié d'eux. Non, je suis cool, en plus peu de personne savent de qui je suis la fille et j'ai de moins en moins de garde du corps.
« Tu sais, je l’ai su bien tard que je voulais entrer à la police. A mon premier semestre de terminale, je ne savais pas encore où aller. Faut pas te presser non plus, enfin, un peu quand même, t’as quel âge déjà ? »
Là, il me prit de court avec cette question. Comment voulez vous qu'il se trouve une belle femme s'il ne retient pas les âges des gens, hein ? C'est quoi ce délire, tu vas pas finir vieux et seul quand même ? Pense à moi au moins. Moi j'vais sûrement finir avec un mari que j'ai pas choisi mais toi au moins vis une belle idylle pour me faire plaisir, c'est si compliqué que ça ? Une rencontre hasardeuse et vous finissez dans les bras l'un de l'autre, ensuite vous faites un gosse et je suis la marraine. C'est pas comme si je te demandais de déplacer une montagne, si ? Bref, il me demande mon âge, pourquoi ? Il croît que j'ai 14 ans ou quoi ?
« 35 ans.
Je réussis à garder la voix la plus sérieuse que je pus, malgré un grand sourire sur mon visage, bah quoi, j'ai bien le droit de me venger comme je peux.
« Et je voulais justement t'inviter au baptême de mon second fils.
Je m'amusais comme une petite folle, et m'appuya un peu plus contre le dossier du siège, et croisant les bras, regardai d'un air satisfait l'homme. Et puis pourquoi pas ? Imaginons que je sois une vraie buse en étude et que j'ai fais quelques choses avant d'être médecin, c'est possible, non ?
« Il s'appelle Daiki, c'est mignon n'est-ce pas ? Je sais qu'on si prend tard pour le baptiser mais même tard, je suis contente de le faire; il va sur ses 3 ans quand même, c'est incroyable comme le temps passe vite !





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Watanabe Hiroto
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Posté le Dim 12 Aoû - 15:11
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Visiblement, elle s’était vexée des propos sarcastiques que venait de tenir Watanabe. En même temps, qui ne se vexerait pas face à un tel mur de marbre ? Il avait très bien compris que son ‘amie’ venait de manquer de s’étouffer et tout ce qu’il trouvait à lui dire, c’était « est-ce que tu as vu la lumière ? » ? On avait fait plus sympa, comme type ! Il aurait pu au moins faire semblant de s’inquiéter pour elle, mais honnêtement, Hiroto était un jeune homme franc et qui n’aimait pas faire croire des choses aux gens. Imaginez la désillusion s’il s’efforçait à passer pour un gentilhomme et que soudainement, son côté bougre naturel reprenait le dessus ? Difficile à avaler comme pilule pour la personne qui serait en face à ce moment donné. Enfin bref, tout ça pour dire que non, Kanako n’avait pas vu la lumière ni rien d’intéressant, selon elle. Tant pis, il ne saurait pas ce que ça faisait. Quoique, il aurait pu le vivre lui-même après l’accident qu’il avait subi, mais bon, il ne se rappelait pas d’avoir frôlé la mort. Il avait juste perdu de vue, un détail en soi, non ? Tsh.
Puis il avait donné quelques conseils, si on pouvait appeler cela comme ça, pour la voie à suivre de la jeune femme. Elle semblait avoir choisi la médecine par dépit car soit disant elle était nulle en tout, mais comment pouvait-on être assez cinglé pour atterrir dans cette voie d’études « par dépit » ?! C’était tellement compliqué, on se coupait du monde pendant la première année, on révisait quitte à s’en rendre fou, on ne dormait pratiquement pas, on se dopait au café … Non, Hiroto n’avait jamais étudié en médecine mais il avait connu quelqu’un qui avait fait ce genre d’études et qui avait fini par craquer et se réorienter, épuisé de gâcher sa jeunesse. Pourtant, on gagnait au change, même si on sacrifiait quelques années de sa belle jeunesse des vingt ans, le boulot final rapportait bien, et si t’avais de la chance tu avais ton propre hôpital et tu devenais plus riche que crésus. C’est pas en étant un pauvre flic du quartier d’Ikebukuro qu’Hiro finirait plein aux as. Mais à la limite, il s’en foutait, il n’avait ni femme ni enfant à entretenir pour le moment, il n’était pas du tout pressé de se marier, de toute façon qui voudrait d’un type aveugle qui ne pourrait même pas savoir une fois dans sa vie à quoi elle ressemblait ? A moins de reprendre contact avec des amies de lycée ou de ses études qu’il avait connues avant son accident, mais bon. Il ne se souvenait pas d’avoir eu de coup de cœur particulier durant cette époque, alors c’était un peu inutile, non ? S’il devait se trouver une femme, il se fierait à son caractère, sa façon de parler, l’odeur qu’elle dégageait … Les choses qu’il pouvait percevoir autrement qu’avec ses yeux. Forcément.

Kanako n’avait pas réagi face à ses propos, peut-être que le début de la phrase avait un semblant de gentillesse mais au final, le fait qu’il la voie comme une fille surmaquillée et peinturlurée de la tête aux pieds alors qu’il ne l’avait jamais vraiment vue était sans doute très dégradant pour Kanako. Il devrait songer à s’excuser, mais pas tout de suite, il avait encore des choses à dire. Comme lui avouer qu’il n’avait su que très tard la vocation qu’il voulait choisir, la police. C’était arrivé en fin de lycée, il s’en souvenait très bien, je ne dis pas que ça lui était apparu comme ça, ça devait bien le travailler depuis quelques années, mais il s’était définitivement décidé à suivre cette voie en terminale, courant deuxième semestre, à l’époque où on devait remplir ses vœux pour l’université. Juste à temps, il fallait le dire. Mais bon, là n’était pas le sujet, elle ne disait toujours rien, elle était réellement frustrée de sa façon de parler alors. Bah, tant pis, peut-être qu’elle arrêterait de venir le voir tout le temps dans ce cas-là. C’était méchant, mais que voulez-vous, Hiroto n’était pas vraiment sociable, ne l’oublions pas. Il était même du genre à en dire le moins possible, dans le cas général, mais là il devait avouer que quand on lui tendait la perche, il la saisissait et répondait du tac au tac.

Hein, 35 ans ? Ca va pas sa tête. Comment ça se faisait, ça ? Il y avait anguille sous roche, non ? Il ne se souvenait pas qu’elle lui avait fourni cet âge-là quand ils s’étaient rencontrés la première fois. Il faudrait qu’il demande à un collègue de vérifier son dossier dans la base de données. Elle n’avait pas de casier judiciaire, fort heureusement pour elle, mais comme elle finissait souvent au poste parce qu’elle était embarquée – par erreur – avec un groupe de jeunes style Gboys ou Black Angels, il était tout à fait possible qu’elle ait dû faire une déposition du fait qu’elle avait été témoin d’une bagarre ou autre. Dans tous les cas, il y avait forcément des données sur elle quelque part dans ce commissariat, vu le temps qu’elle y passait. Mais 35 ans, ça paraissait un peu gros quand même.
Le baptême de son deuxième enfant ? Plus elle parlait, plus il doutait de la véracité de ses propos. Insouciante comme elle l’était, il l’imaginait très très mal mariée avec deux gosses, rangée dans sa petite vie et ayant repris ses études de fac parce qu’elle était mère au foyer. Non, décidément, cette image ne collait pas du tout à celle qu’il se faisait de la jeune femme depuis le début. Elle le menait obligatoirement en bateau. Il avait un flair de flic pour déceler ça, fallait pas le prendre pour une bille non plus. Mais il la laissait parler quand même. Elle continuait dans son délire de baptême, lui disant que son fils s’appelait Daiki, qu’ils s’occupaient plutôt tard de son baptême, et qu’il allait sur ses trois ans. Mais oui, et Hiroto, c’était le fils du Père Noël ? Plutôt du Père Fouettard d’ailleurs, non ? « Hey, quand t’auras fini de te payer ma tête en me prenant pour le dernier des cons, tu me donneras ton âge réel, d’accord ? » Non mais OH.

Puis il se remit à manger son bentô, l’avantage c’est que comme c’était un repas froid, il pouvait faire des pauses bavardages sans devoir se lamenter la minute d’après que son repas avait refroidi. Le pied quoi, parce que vu sa pipelette d’interlocutrice, il n’avait pas fini. « Bon, ok, je m’excuse pour ce que j’ai dit. Tiens, on va faire un truc. Essaie de te décrire le plus fidèlement possible, comme ça j’arrêterai de mal te juger. Mais te fiche pas de moi cette fois, si tu me mens, j’immortaliserai l’image que je veux de toi dans ma tête. » Sous-entendu une bimbo peste et bavarde. Bah quoi, il n’allait pas non plus se fouler pendant des heures et se triturer l’esprit pour analyser chaque parole, réaction et comportement de la jeune fille pour tenter d’imaginer un tant soit peu son apparence, si ?


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Posté le Jeu 16 Aoû - 11:25
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Je m'amusais comme une petite folle, me vengeant de son manque d'attention. En même temps, il est quand même chié lui un peu, pour ne pas se souvenir de mon anniversaire. Je lui demande pas de savoir le jour exact, moi même je n'arrive jamais à me souvenir des anniversaires des gens, je fais un blocage sur les dates. Sérieusement, comment font les gens pour se souvenir de date d'anniversaire ? C'est super dur, c'est que des chiffres à la con et pas que je m'en foute, j'ai juste des lacunes de mémoires de ce côté là; c'est tout. Déjà qu'il m'arrive d'oublier mon propre anniversaire, comment voulez vous que je me souvienne des autres ? Heureusement, on a inventé quelques chose de magnifique, un calendrier où on peut écrire les anniversaires dessus comme ça j'ai jamais l'air trop con. C'est une magnifique invention ce truc là, d'ailleurs, c'est fou comme la mémoire humaine est étrange, j'arrive à me souvenir de tous les noms d'os du corps humain mais jamais l’anniversaire des gens ou mon rendez vous chez le coiffeur. Faudrait que je mette du mien peut-être mais je me vois mal le soir sur mon bureau répéter à voix haute la date d’anniversaire de chaque personne que je connais. Ca fait stalkeur limite quand même. Mais revenons à notre sujet principal, c'est à dire Hiroto qui n'est même pas capable de se souvenir de l'année où je suis née, c'est un comble. Quand au fait que je m'amusais, c'était surtout liée à deux raisons; la première étant la vengeance, je ne vais pas m'étendre là dessus, je crois que je l'ai déjà fait assez, mais la deuxième était cette petite piqure d'adrénaline suite à la création d'une seconde identité. Je faisais cela beaucoup quand j'étais plus petite, je faisais croire aux gens que j'étais quelqu'un d'autres, d'un autre pays et d'un autre âge. Je ne peux pas vraiment l'expliquer mais ça m'a toujours amusée, comme un nouveau pari à moi même que je ne réussirais que si la personne me croyait. Puis avec le temps, j'avais arrêté.
« Hey, quand t’auras fini de te payer ma tête en me prenant pour le dernier des cons, tu me donneras ton âge réel, d’accord ? »
Je retins un gloussement, les francs parler m'ont toujours fait rire. Vous savez, chez moi, ça a toujours été langue de bois et compagnie, même les bonnes ou mes instructeurs n'avançait jamais rien de sur et détournait constamment le sujet, même pour savoir qu'est ce que je mangeais le soir. C'était comme qui dirait très agaçant, voir chiant, voir à me donner de l'urticaire. Heureusement que je n'y suis plus, je crois que je ne supporterais plus du tout ce genre de comportement et surtout leur regard quand il me voyait, moi la fille unique du grand pdg, "l’héritière". En parlant d’héritière, je suis encore étonnée de ne pas avoir eu de fiancé de la part de mon père. Point de panique, je sais que ça arrivera un jour, je n'en doute pas. On me l'annonce depuis que je suis petite, je crois que je me suis faite à l'idée de ne pas me marier avec quelqu'un que j'aimerais et je n'ai eu jamais l'occasion de penser le contraire. Quand on est embringuée dans une idée depuis petite, on s'y fait, et c'est normal, pas de panique donc sur le fait que je sois contrariée la dessus, point du tout.
« Peut-être pas le dernier, mais l'avant dernier, hum ? »
Fis-je avec un grand sourire.
« Bon, ok, je m’excuse pour ce que j’ai dit. Tiens, on va faire un truc. Essaie de te décrire le plus fidèlement possible, comme ça j’arrêterai de mal te juger. Mais te fiche pas de moi cette fois, si tu me mens, j’immortaliserai l’image que je veux de toi dans ma tête. »
Alors que j'avais décidé de me remettre à manger, son intervention me fit faillir de m'étouffer de nouveau. Déjà, un, il s'excuse ? Mais c'est incroyable, il marche sur la voix des gens normaux, c'est incroyable, ommmmmmmmygaaad ! Vite, sortons le champagne, les petits fours et les invités, il faut fêter ça dignement. Quoi ? J'over réagis ? Pas du tout, pas du tout. Et de deux, il veut que je me décrive ? Non mais non, ça va pas le faire, il a fumer quoi ce matin ? Comment veut-il que je me décrive, on peut pas se décrire objectivement, je sais pas à quoi je ressemble moi, c'est horrible comme question, je suis juste dans l'impossibilité de répondre, il le sait ça ?
« Euh... euhm. J'ai un gros nez cassé alors il dévit sur le côté, je des poils sur le menton car j'ai oublié de me raser ce matin et j'ai des oreilles en forme de chou. »
Je m'arrêtais quelques secondes, un grand sourire sur la figure.
« Tu sais quoi ? Demande à quelqu'un car c'est juste impossible de se décrire objectivement. »




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Posté le Sam 1 Sep - 11:10
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Hiroto n’avait pas attendu bien longtemps pour deviner que la jeune fille était en train de lui mentir sur son âge et son identité. En même temps, s’il n’était pas capable de déceler le mensonge d’une gamine qui tentait de s’amuser comme elle le pouvait, il vaudrait mieux pour lui qu’il rende son insigne et qu’il change de boulot, vous ne croyez pas ? Il ne s’était donc pas gêné pour lui dire qu’elle était en train de le prendre pour le dernier des cons et avait soupiré longuement suite à cela. Pourquoi faisait-elle cela ? Elle savait quand même pour son handicap visuel, et elle se payait sa tête en profitant qu’il ne pouvait plus la voir pour se servir de lui. Et encore, son petit stratagème aurait peut-être pu marcher si seulement elle était entrée dans le rôle qu’elle défendait avec ardeur depuis la première fois qu’ils s’étaient rencontrés. D’ailleurs, c’était quand la première fois ? Hiro’ avait du mal à s’en souvenir, elle lui rendait si souvent visite et elle parlait tellement à chaque fois qu’il peinait à se souvenir s’ils s’étaient rencontrés récemment ou il y a plus longtemps. Parfois il en venait même à se dire que cela faisait des années qu’ils se connaissaient. Mais par contre, s’il était incapable de dire quand ils s’étaient rencontrés, il se souvenait parfaitement de la manière dont cela s’était déroulé. Alors qu’Hiroto débarquait à l’accueil du commissariat pour transmettre un message à la secrétaire parce qu’il allait se chercher un sandwich dans le petit snack non loin, il avait entendu des bribes de conversation entre des policiers et une victime, ou une coupable, il n’aurait pas su dire. D’ordinaire il s’en fichait, chacun sa lourde besogne et lui, il était en pause. Mais lorsqu’il avait entendu l’un de ses subalternes prononcer le nom « Kurosaki Kanako », sa curiosité avait été bien aiguillée. Son professeur de père lui avait parlé quelques jours auparavant d’une jeune étudiante en médecine de sa section, très enthousiaste et sympathique, portant le même nom. Ni une ni deux, il s’était rapproché du groupe et avait dit qu’il s’occupait de son cas. Il l’avait traînée dans son bureau, renonçant à son sandwich, et l’avait interrogée. Apparemment elle s’était retrouvée mêlée à un conflit de gang entre les Gboys et les Black Angels. Et ça lui arrivait souvent de se retrouver au mauvais endroit au mauvais moment. Au moins elle pouvait servir de témoin. Une fois les formalités terminées, Hiroto s’était permis de jouer les garçons curieux en lui demandant quelles études elle faisait. Une fois qu’il avait eu la confirmation qu’elle était en médecine, il lui avait demandé si elle connaissait un professeur de biologie du nom de Watanabe Takahiro. Elle confirma. Ils discutèrent un moment et il la libéra sans rien ajouter de plus.

Et maintenant, elle était là, face à lui, en train de mentir sur son identité pour tourner le flic en bourrique, devant leurs bentô qu’ils ne mangeaient même plus, pris par leur conversation. Il n’aurait jamais dû se laisser dépasser par sa curiosité ce jour-là, maintenant il l’avait sur le dos quasiment une fois par semaine. Et à la longue, cela devenait épuisant. Pas qu’elle était méchante, mais elle était vraiment épuisante. Elle ne s’arrêtait jamais de parler, elle avait une énergie incroyable et s’agitait tout le temps. Même s’il ne le voyait pas de ses yeux, Hiroto sentait tout cela, rien qu’au débit incroyable de paroles qu’elle déversait chaque fois. Comment faisait-elle ? Si Hiroto avait dit « bonjour », « merci » et « au revoir » en une journée, c’était un exploit. Bon, j’exagère mais le jeune homme n’était franchement pas loquace.
Il était donc revenu à la –triste- réalité et s’était quand même excusé pour son attitude, sinon elle ne le lâcherait pas. On ne saurait même pas dire s’il était sincère, il voulait juste avoir la paix, c’était déjà ça. Il lui avait demandé de se décrire, et vu la description qu’elle lui avait servi, sa proposition était une erreur. Il allait lui répliquer qu’il l’avait prévenue, que si elle se moquait encore de lui il allait immortaliser cette image ridicule d’elle avec son gros nez cassé et ses oreilles en forme de chou, mais elle souligna le fait qu’il fallait qu’il demande à quelqu’un, que c’était difficile de se décrive objectivement. Elle n’avait pas tort, si on lui demandait de se décrire lui-même, il aurait bien du mal à le faire. Pff … Et il suffisait qu’il demande à quelqu’un qui ne serait pas honnête ou qui exagèrerait et il ne saurait jamais réellement à quoi s’attendre. C’était quand même réellement frustrant de ne rien voir !

Las, il se laissa tomber sur le dossier de sa chaise et lâcha un long soupir. Il ne savait plus quoi dire, il n’avait plus envie de parler, juste de se reposer. Il lâcha donc un simple : « Laisse tomber. » Avant de fermer les yeux comme s’il allait somnoler. Il avait encore laissé la moitié de son bentô, mais il avait prévenu, il n’avait pas spécialement faim. De toute façon ces derniers temps il était tellement absorbé par son boulot qu’il en oubliait parfois ses repas, et ça se ressentait sur sa santé et son humeur, Kanako ne pouvait pas le nier.

HJ - désolée, j'ai été prise par la MAJ de mon autre forum et ensuite, j'ai fait plein de trucs qui m'ont retardée dans mon rp ><


 

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