De nationalité japonaise. Né(e) à Tokyo, le 14 novembre 1995. Âgé(e) de 17 ans. De signe astrologique scorpion et de groupe sanguin AB. Exerçant le(s) études de lycéen. Aux revenus Aisés.
» Groupe : [] JUSTICE [x] YAKUZAS [] GBOYS&GIRLS [] BLACK ANGELS [] HABITANTS

« Otosan, laisses-moi m'en charger ! »

J'ai toujours été prêt à tout, pour m'intégrer au clan, pour être un bon fils et un bon apprentis. Une volonté de fer, et le sang chaud. C'est probablement ce qui me définissait le mieux. Depuis tout petit déjà, je cherchais à montrer à mon père que je pouvais être le digne héritier du clan. Ce n'était bien sûr, sans compter sur la présence de mon frère aîné. Étrangement, il n'y avait aucune rivalité entre nous. Je voulais sa place, mais cela ne venait en rien perturber notre relation. Nous avions toujours été très proche, un peu comme si nous nous complétions mutuellement. Après tout, je savais pertinemment qu'il faisait de son mieux pour ne pas interférer dans mes projets d'avenir. Lui, il ne voulait être yakuza en aucun cas. Il était juste né dans la mauvaise famille, je ne pouvais pas le blâmer pour ça.

« Non. C'est à ton frère de le faire. »

Comme toujours, c'était à lui que mon père remettait les tâches importantes, car après tout, je n'étais qu'un gosse à ses yeux. Un incapable, qui ne pourrait jamais devenir un bon yakuza. Il allait voir si j'en était pas capable, le vieux ! Un jour, je lui montrerais que je suis assez fort pour lui succéder. Je n'étais pas faible, je savais me battre, et je n'avais peur de rien.

« Tu sais très bien que ça ne m’intéresse pas. Laisses Naoki essayer, pour une fois. »

Quel ironie. Il avait fallu que je sois le plus jeune des deux, alors que j'étais le seul à avoir l'ambition d'être un jour chef de clan. Je ne comprenais pas cette règle stupide du frère aîné qui succède. En fait, il y avait énormément de chose que je ne comprenais pas. Selon mon entourage, j'étais stupide. Une tête brûlée qui ne jurais que par la force des poings. Je ne pouvais pas nier, ce n'était pas tout à fait faux. Mes notes au lycée étaient désastreuses, et je passais mon temps à taper sur ceux qui osaient me regarder de travers. Autant dire que j'étais perçu comme un élève à problème, mais aussi comme le pire des imbéciles. Du moins, pas par tout le monde. Mes amis me soutenaient, eux. Principalement parce qu'ils étaient plus ou moins comme moi : leur puissance résidait dans leur volonté à se battre. Ils se battaient tous pour ce qui leur tenait le plus à coeur, au sens propre. Finalement, nous sommes considérés comme un clan Yakuza miniature.

« Faites ce que je vous dites. »

L'autorité parentale. Tu parles d'un idiot, à croire qu'il avait le pouvoir sur absolument tout. Comme si ces quelques mots allaient me suffire à lui obéir. Je n'étais peut-être pas fait pour être yakuza finalement. Tout le monde sait qu'un bon yakuza à le devoir de respecter l'Oyabun, et de répondre à toutes ses requêtes.