Informations Confidentielles
De nationalité japonaise. Né(e) à Tokyo, le 23/04/1989. Âgé(e) de 23 ans. De signe astrologique taureau et de groupe sanguin A-. Exerçant le(s) études/métier de serveuse dans une boite de nuit. Aux revenus Pauvres.
» Groupe : [] JUSTICE [] YAKUZAS [] GBOYS&GIRLS [] BLACK ANGELS [X] HABITANTS
Un peu d'histoire
Erika est née un banal jour d’avril 1989. Elle a grandi dans la banlieue de Tokyo, élevée par sa seule mère. Son père ne l’a jamais reconnue, et elle n’a d’ailleurs jamais su qui il était. C’est dans les espèces de cages à lapin qui servent de studio qu’Erika a toujours vécu, sa mère se saignant pour payer les factures et n’étant jamais présente. Enfin, en étant hôtesse dans un de ces bars douteux tenus par des yakuzas elle s’en sortait plutôt bien. Erika a donc très tôt dû se prendre en charge et cela explique pourquoi elle est devenue très débrouillarde. Sa mère en a vite profité, dès que sa fille pouvait aller et rentrer de l’école seule, elle ne prenait plus la peine de s’y déplacer. Elle laissait juste un peu d’argent sur la table pour qu’elle puisse s’acheter à manger, après tout les bentôs tous prêts et les nouilles instantanées doivent bien suffire. En étant élevée comme un animal encombrant attisant la curiosité des gens, Erika s’est forgée une carapace pour se protéger. A l’école, on s’en prenait facilement à elle mais elle ne se laissait pas marcher sur les pieds. Jamais elle ne laisserait les gens penser que c’est une demeurée dont personne ne veut.
Jusqu’au lycée, Erika s’est donc débrouillée comme elle le pouvait pour survivre avec les quelques yens que lui laissait sa mère. En plus de ça, elle faisait office de femme de ménage et de cuisinière. C’est beau d’avoir un petit esclave à son service. Côté cours, Erika n’a jamais été une tête. D’ailleurs c’était une corvée d’aller en cours. Elle n’a fréquenté que des établissements publics qui ont bien voulu d’elle et de ses bulletins catastrophiques. Au lycée, elle a commencé à trouver des petits jobs au noir pour se faire un peu d’argent de poche. Passionnée de musique, seule échappatoire à son calvaire, elle a réussi à s’acheter une guitare après avoir économisé pendant des mois. A force d’hasarder et de gratouiller maladroitement avec les conseils d’un ami, elle a appris à en jouer et maintenant prend plaisir à reprendre les plus grands titres internationaux. Elle a une grande préférence pour le rock, et ça se voit d’ailleurs directement à son style vestimentaire très affirmé. Arrogante, parfois vulgaire et toujours avec cette nonchalance qui agace, Erika adore se jouer de ses airs de bad girl. Mais au fond quand on la connait, elle n’est qu’une poupée au cœur tourmenté en quête de quiétude.
Son cercle d’ami s’est toujours limité à quelques amis proches jugés eux aussi peu fréquentables. Des délinquants selon les autres, une étiquette tellement facile à coller. Il est vrai qu’Erika s’est parfois mêlée à petits gangs sans grande influence, mais rien de bien méchant. Après le lycée, elle n’a pas continué ses études. Elle vogue de job en job, histoire de pouvoir payer le loyer de son studio en plein Ikebukuro, les factures et de quoi survivre. Quand les fins de mois sont trop justes, elle joint les deux bouts en aidant des connaissances dans leurs trafiques en tout genre. Même si elle sait qu’elle pourrait bien ne plus en sortir ou en payer le prix fort, pas le choix.
Erika est bien au courant de ce qu’il se passe à Ikebukuro entre les Gboys&Girls et les Black Angels. Elle croise parfois des membres dans la boite de nuit dans laquelle elle travaille. Derrière son bar, on lui donne parfois des numéros dans l’espoir d’avoir ses faveurs pour un soir. Plutôt rêver, jamais elle ne finira comme sa mère. Mais c’est aussi quand elle prend part à des trafiques divers qu’elle les côtoie, toujours d’assez loin pour ne pas se retrouver embrigadée dans leurs histoires qui ne l’intéressent pas. Ce n’est pas le genre de vie qu’elle veut mener et espère un jour se sortir des bas fonds dans lesquels elle traine depuis qu’elle est petite. Si sa musique peut lui permettre de tourner la page, ce serait une aubaine. C’est pourquoi elle joue régulièrement dans des petits clubs dans l’espoir d’être repérée. Un vieux rêve auquel elle s’accroche coûte que coûte, même s’il ne se réalisera peut-être jamais.