De nationalité japonaise. Née à Boston, aux Etats-Unis, le 21 juin 1991. Âgée de 21 ans. De signe astrologique gémeaux et de groupe sanguin AB-. Exerçant le métier de journaliste. Aux revenus Moyens.
» Groupe : [] JUSTICE [] YAKUZAS [] GBOYS&GIRLS [] BLACK ANGELS [X] HABITANTS

Assise derrière son ordinateur, Chiyomi était en train de se creuser la tête pour trouver une façon de rédiger son article qui était à rendre pour ce soir. Elle aurait dû le finir hier, mais ses parents l’avait appelé dans la soirée et au final, ils étaient restés au téléphone pendant plus de deux heures. Les Etats-Unis, et plus principalement la ville de Boston, sa ville natale, lui manquait un peu. Elle y avait passé toute son enfance, toute sa jeunesse et son adolescence. Entre une mère styliste de mode et un père photographe assez réputé, elle n’avait manqué de rien et avait pu profiter de la vie américaine comme elle l’entendait. Elle n’avait jamais connu le Japon, la seule chose qui lui avait été enseigné était la langue, ses parents, malgré leur volonté de changer de vie en changeant de pays, lui parlaient autant en anglais qu’en japonais quand elle était petite. Elle était donc bilingue et cela avait été un grand avantage quand elle avait postulé pour ce poste dans le journal où elle travaillait actuellement, même si de son propre avis, il n’y avait pas que ça qui avait joué en sa faveur vu le regard insistant et oppressant de son patron.

De nature assez curieuse, la jeune fille n’avait jamais eu de problème à l’école, s’intéressant à presque tout ce qui lui était enseignée. Sa vie en Amérique se déroula sans encombre, n’ayant connu aucun autre mode de vie, elle n’eut aucun mal à s’intégrer à chacune de ses écoles, de plus elle était de nature très sociable, bien qu’elle ne se laisse tout de même pas marcher sur les pieds. Grace au métier de son père, elle avait pu faire un stage dans un magazine et l’approche du métier de journaliste lui avait particulièrement plut qu’elle avait déjà décidé qu’après le lycée, elle ferait des études de journalisme. Quand elle eut son diplôme à l’âge de 17 ans et qu’elle dut faire un choix pour la suite de ses études, Chiyomi, après en avoir parlé longuement avec ses parents, décida de retourner dans son pays d’origine, le Japon. Elle n’eut pas vraiment besoin de trop supplier ses parents pour qu’ils la laissent partir là-bas, leur fille était assez mature et elle saurait s’assumer toute seule, bien qu’ils lui enverraient un peu d’argent afin de l’aider au début. C’est donc toute seule qu’elle partit Japon.

Elle n’eut aucun mal à se trouver une école de journalisme, de plus elle avait réussi à se trouver un logement pas très cher dans un quartier de Tôkyo, à Ikebukuro. Elle n’avait pas vraiment demandé de conseil à ses parents, elle voulait se débrouiller toute seule et le quartier ne lui avait pas l’air si mal. Pourtant elle comprit assez vite qu’il était assez mal famé, toujours à devoir repousser quelques hommes d’affaires un peu ivres quand elle rentrait de l’université, ou bien même ces garçons toujours vêtu de jaune. Tout comme lorsqu’elle sortait en boîte avec des amies, dès qu’elle disait qu’elle avait vécu aux Etats-Unis, les personnes avaient qui elle parlait se montraient bien pressants, à croire qu’ils avaient une très mauvaise image de la jeune femme américaine, une image qui leur convenaient tout à faire vu les fois où elle avait dû repousser un certain nombre d’entre eux.

À part ça, la jeune femme n’avait pas eu beaucoup de mal à s’habituer à la mode de vie japonaise, il lui arrivait quand même de temps en temps de parler anglais ou de bloquer sur des écritures japonaises, car au fil des années, ses parents et elle, ne parlaient plus qu’anglais. Ils avaient juste voulu lui apprendre le japonais quand elle était petite afin qu’elle ait quand même des bases de sa langue d’origine. Mais elle se débrouillait, surtout après trois ans d’études de journalisme, elle ne buttait que très rarement sur des mots. Elle avait donc enfin réussi à finir ses études et avait commencé à se chercher un travail dans le monde de la presse. Elle avait finalement postulé dans un magazine assez important à Ikebukuro, parce qu’au final, elle aurait pu déménager après ses études, mais elle s’était habituée à cette ambiance et puis sa nature curieuse revenait au galop, elle avait envie d’en savoir plus sur ces GBoys&Girls, et puis toutes ces tensions avec la police, les Black Angels et même les Yakuzas, il y avait beaucoup à dire dessus, même si ces sujets étaient assez sensibles, elle n’était absolument pas effrayé, la curiosité avait pris le dessus.

Et au final, elle l’avait eu ce poste dans ce journal, voilà pourquoi elle était là, devant son ordinateur pour écrire cet article qu’on lui avait demandé depuis deux jours. Elle ne savait pas si elle aurait pu trouver mieux ailleurs, elle se posait souvent la question depuis quelques temps et ce depuis que son patron ne se gênait pas du tout pour la draguer ouvertement et de manière assez offensante et terriblement gênante. Tout pour la mettre mal à l’aise quand il était là. La plupart du temps, elle était enfermée dans son bureau pour écrire ou sinon, elle se réfugiait à l’extérieur, enquêtant pour ses sujets. Tout était bon pour mettre le nez dehors. Mais il y avait des moments où elle devait obligatoirement se retrouver devant lui, mais elle se taisait, elle avait peur que si jamais elle se plaignait à quelqu’un ou à lui reprocher son comportement, elle se ferait immédiatement virer. Et puis, tant que ça ne restait que de la drague et qu’il ne passait pas à la vitesse supérieure, elle continuerait à se taire.

L’inspiration pour son article lui revient quelques minutes après s’être ressassé sa vie et elle put enfin écrire son article qu’elle remit aussitôt à la mise en page, évitant habilement son patron par la même occasion. Elle allait enfin pouvoir rentrer chez elle, se reposer, demain son patron allait lui demander de bosser sur un autre sujet. Malgré son attitude déplacée et perverse, il appréciait son travail. La jeune femme songea quand même, et malgré sa bonne place dans l’équipe où elle était, elle allait tout de même regarder d’autres annonces dans la journal, voir si d’autres presses recherchaient des journalistes, parce qu’elle ne savait pas combien de temps elle allait pouvoir le supporter.