Informations Confidentielles
De nationalité japonaise. Né(e) à Tokyo, le 12 avril 1992. Âgé(e) de vingt et un ans. De signe astrologique bélier et de groupe sanguin A-. Exerçant le(s) études/métier de voyous. Aux revenus Pauvres.
» Groupe : [] JUSTICE [] YAKUZAS [] GBOYS&GIRLS [X] BLACK ANGELS [] HABITANTS
Un peu d'histoire
Elle court dans la ruelle, un sourire se dessine sur mes lèvres. Et l'instant, la pluie décide à venir me perturber. Pourtant, j'avance lentement, la cherchant du regard.
"Tenshi! Ca sert à rien de te cacher. Viens et je te promets de ne pas trop t'abimer."
Comment est-ce qu'on était arrivé là? C'est simple, elle et moi avons grandi dans le même orphelinat. Lieu où j'ai certainement vu le jour. Lieu où j'ai appris à ne faire confiance qu'à moi-même. De toute manière, c'était crève ou marche.
Quand je pense à mon enfance dans cet endroit austère, mon coeur se pince. Jusqu'à mes quatre ans, j'étais adorable. Mais à force de voir d'autres enfants partir avec des couples, je me suis mis à les envier. Tous les soirs, je pleurais dans mon coin, voulant une famille. Des personnes qui voulaient de moi, qui auraient envie de s'occuper de moi, de jouer avec moi. Mais personne. Puis un jour, peut être vers mes cinq ans, ma vie changea de tout au tout.
Dire que j'étais timide, renfermé sur moi, peut être un doux euphémisme. Pourtant, c'était le cas. Et il y avait ce garçon qui s'en prenait à tout le monde. Un jour, j'ai voulu prendre la défense d'une fille plus vieille que moi. Cette fille que je poursuis actuellement, mon jouet, mon souffre douleur préféré. A l'époque, elle ne l'était pas encore. Je m'interposais entre eux deux, et des coups se mirent à tomber sur moi. Durant une semaine, je dû rester au lit, mes lèvres étaient fendues, mon corps couvert de bleu. Et c'est là, que je décidais de changer de tout au tout.
Adieu le gentil petit Shin timide, le petit Shin serviable. Je venais de comprendre que si je voulais survivre à l'orphelinat, il allait falloir que je fasse ma loi. Au départ, j'embêtais les plus jeunes. Oh de manière que tout enfant peut faire. En les poussant, les faisant trébucher dans les escaliers. Rien de bien méchant. Mais je me sentais bien dès que j'en voyais un pleurer. Un sentiment de bonheur s'immisçait en moi doucement.
En grandissant, je devenais cruel. Juste pour les vêtements, je n’aimais pas me retrouver dans les loques que les plus vieux avaient portés. Et je le faisais comprendre à coup de poing. Tant mieux si ils souffraient. En gros, j’arrivais à mes fins d’une manière ou d’une autre. Si on ne me cédait pas ce que je réclamais, la personne allait souffrir. Voleur moi? Peut être bien. Meurtrier? Non. Sauf que du haut de mes dix ans, j’ai trouvé le moyen de me faire accepter par les plus faibles de l’orphelinat. Un ours en peluche décapité, un lapin tué, les cheveux d’une poupée qui crâme. Et aucune preuve que c’était moi.
Puis il y a que le cas Tenshi. Elle est si fragile, si douce. Les autres s’acharnaient sur elle à longueur de temps. Et moi, je l’aimais bien cette fille. Bêtement pour la protéger, je me suis mis à la persécuter. En la poussant dans les escaliers, la faisant pleurer. En gros, je marquais mon territoire. Nul autre que moi, n’avait le droit de l’embêter. Elle était devenue mon jouet. Si elle ne faisait pas ce que je lui disais, elle se retrouvait avec un ématome. Un jour, j’ai même été loin. Alors que je lui avais ordonné de faire ma part du ménage, elle essaya de se rebeller. Juste à penser à ça, mon coeur palpite encore d’exitation. Je n’eus pas de problème à la tirer jusqu’à la cuisine. Un simple regard de ma part, et elle tremblait, donc bon... La plaque de cuisson était allumé, et dans geste de rage, j’y plaçait ses mains. Bien entendu, elle se mit à crier et une des surveillantes arriva. Je me suis ramassé une gifle et fut simplement privé de repas. Et mon jouet ne garde aucune séquelle. Dire qu’à la base, je voulais simplement lui couper les cheveux pour qu’elle comprenne que j’étais le chef.
Les jours, les semaines, les mois, les années passèrent. Tous avaient peur de moi. J’étais le chef de cette bande de bras casser. Tous soumis à moi. Ca me faisait bien rire. On me traitait de psychopathe et j’en suis peut être un ou pas. Au faite, je m’en fou complètement. J’avais réussi ce que je voulais. Faire peur à tous, montrer que je n’étais pas faible.
Pourtant, un matin, alors que je me rendais dans la chambre de Tenshi pour jouer un peu avec elle. Tout bascula de nouveaux. La seule personne que je pouvais dire sans craindre qu’elle était ma famille, pour rappel, à la base, je faisais ça pour la protéger hein... Avait disparu de l’orphelinat. Son lit était fait, ses affaires avaient disparut de son placard. Personne ne l’avait vu de la journée. Mon jouet avait décidé de m’abandonner. Je su bien plutard qu’une bande de gamin s’en était prit à elle. Ils se retrouvèrent bien amochés après que je leur ai réglé leur compte et les laissa pour mort.
Un mois après sa fugue, je décidais de faire la même chose en laissant mes affaires. Je trouvais bien un moyen de subvenir à mes besoins. C’est ainsi que je commençais une nouvelle vie. Moi, qui n’avait connu que l’orphelinat jusqu’à mes vingt ans, découvrait le monde. Où la loi du plus fort comptait aussi.
C’est par accident que je suis tombé sur les Black Angels. Je n’arrive toujours pas à comprendre comment ils ont pu m’accepté parmit eux. Et je m’en moque, je les laisse faire ce qu’ils veulent. Du moment, qu’ils me foutent la paix. Mais la vie avec eux est assez sympas quand j’y pense. De mon petit terrain de jeux à l’orphelinat, j’en ai un plus grand grace à eux.
Et puis, j’ai retrouvé Tenshi dans le clan ennemi. Ce qui m’a bien fait plaisir. Lorsqu’elle m’a vu, ses yeux se sont remplit d’effroit et moi, je n’ai pu m’empêcher de lui faire un sourire cruel. Elle a comprit que plus personne ne serait là pour la protéger, surtout pas les bras cassés avec qui elle reste. Elle me parait encore plus fragile qu’avant.
C’est pourquoi, je la poursuit à l’heure actuelle. Je veux lui faire payer de m’avoir abandonner.
“Je t’ai vu. Approche. Viens me saluer, petite poupée. Je t’ai pourtant apprit les bonnes manières à l’orphelinat.”
La pluie s’abbat sur mon visage, j’attrape la capuche de mon sweat troué pour me protéger les cheveux. Ca le ferait pas si je tombe malade alors que je viens seulement de la retrouver. Heureusement que j’ai piqué une pair de basket neuf dans un magasin de chaussure. J’avance naturellement vers le mur du fond, les mains dans les poches, jouant avec mon canifle. Elle est là, terrorisé. Essayant de s’enfuir. Je rigole, m’approche d’elle, lui bloque le passage, en mettant mes bras de part et d’autre de son corps frêle. J’ouvre le cannifle en lui murmurant.
“Tu m’as manqué, ma belle.”