De nationalité Japonaise. Né à Tokyo, le 30 Octobre 2000. Âgé de 12 ans. De signe astrologique Scorpion et de groupe sanguin O. Exerçant des études Primaire 6ième année. Aux revenus Pauvres.
» Groupe : [] JUSTICE [] YAKUZAS [] GBOYS&GIRLS [] BLACK ANGELS [X] HABITANTS

Assis sur le lit du haut d’un modèle superposé, je regarde un album de famille que j’ai eu le droit de garder lors de mon transfert dans l’orphelinat du coin. Je tourne les pages une à une et je retiens les larmes de couler le long de mes joues. Au-dessus de la première page, on voit ma date d’anniversaire. Je suis né le 30 octobre 2000. Mes parents sont tous les deux japonais et sont tous les deux des justiciers de la ville. Ils se sont rencontrés pour la première fois à l’école de police de Tokyo et ma mère ne fut pas attirée par ce gringalet qu’était mon père. C’est quand elle a vu l’esprit d’équipe qu’il avait et son leadership qu’elle commença à lui laisser une petite chance. Je suis apparu dans leur vie après leur étude à l’école. Je tourne la page de l'album et je me regarde dans les bras de mon père en train de rire. Je suis bien habillé, papa m'a raconté que c'était toujours maman qui décidait de ce que je m'étais. Il n'avait pas son mot à dire. Il m'a raconté que j'étais un bébé facile à vivre. Je faisais mes nuits, j'étais toujours souriant et ce même quand je tombais. Chose que je faisais souvent puisque je m'aventurais dans notre appartement sans me soucier de tout ce qui était autour de moi. Je les faisais bien rire en disant toujours : «encore» comme si j'en avais jamais assez de me retrouver avec des ecchymoses partout.

Je continue de tourner les pages et je tombe sur une photo de papa et moi en uniforme. Je porte mon tout premier uniforme d’école et mon père porte celui d’inspecteur de police. C’est maman qui doit prendre la photo et cela a été la dernière fois que je l’ai vu. J’étais en train de faire un exposé sur moi devant mes camarades quand la directrice accompagner d’un policier sont venus me chercher dans ma salle de classe. Le policier, c’était le coéquipier de papa. Il m’attrapa dans ses bras et m’emmena avec lui à l’hôpital où papa m’attendait avec des yeux rougies. Je me souviens de lui être demandé : «Papa est-ce que tu es malade? C’est pour ça qu’on est ici?» Il m’avait attrapé dans ses bras pour m’embrasser sur le dessus de la tête. Maman était décédée alors qu’elle intervenait auprès d’un gang de jeunes. Je regarde la dernière photo que j’ai d’elle. Une coupure de journal avec son avis de décès. Elle est très jolie sur cette photo et à côté, il y a l’article de journal qui relate l’accident : «Une policière a trouvé la mort hier alors qu’elle intervenait auprès d’un des gangs de jeunes délinquants de la ville. Selon nos informations, elle se serait faite attaquer par une arme blanche et elle a succombé à ses blessures.» Je me dépêche de passer à la page suivante. Papa a collé ici tous mes certificats de réussite et a mis les photos de mes médailles, car depuis la mort de maman, je fais toujours tout pour qu’elle soit fière de moi. Papa n’arrêtait pas de se vanter à son coéquipier en disant qu’il avait mis au monde le futur Einstein japonais.  

Je regarde plusieurs photos de papa et moi. Il y en a quelqu'une de moi avec mon habit de l'équipe de football et baseball pour qui je joue. Une autre lors d'une remise de diplôme alors que je venais de gagner un concours de composition de la ville. J'ai quelques photos avec papa à son poste de police avec le chapeau de police et ses collègues. J'ai des photos avec son coéquipier alors que nous mangeons dans un restaurant et que je m'amuse à lui faire des cornes avec mes baguettes. Je me regarde vieillir au fur et à mesure que mes photos avancent dans le temps jusqu'à la dernière page. Ma dernière photo. Papa et moi lors de ma confirmation. Il me tient fièrement les épaules... Il n'a plus jamais pris de photos à partir de ce moment. C'était il y a deux semaines, je riais avec des copains alors que je dînais quand le directeur et un membre du commissariat sont venus me chercher. Je savais ce qui se passait pour l'avoir déjà vécu. On me conduisit devant une civière dans une pièce sombre. Papa j'espère que tu as été fier de moi, je n'ai pas pleuré. Je t'ai seulement regardé en te souhaitant d,être heureux avec maman là-haut maintenant que tu l'avais rejoint. On m'a reconduit au poste où une travailleuse sociale m'attendait pour m'expliquer que les collègues de mon père allaient s'occuper de l'enterrement pour moi et de mon côté, je serais placé dans un orphelinat vu que personne de ma famille ne voulait me prendre à charge.

Je referme mon album et le cache sous mon oreiller avant de sauter en bas du lit. Les gangs de rue m'ont volé ma mère et la mafia vient de m'enlever mon père. Je suis une véritable bombe à retardement et je souhaite vengeance. Les policiers ne font rien... je vais faire tout ce que je peux pour venger mes parents même si cela me prendrait ma vie en entier. Je ne suis plus un enfant souriant, je suis un enfant soldat et je vais mener ma propre guerre à ma façon. Il n'y a rien de mieux que l'orphelinat pour vous apprendre les dures lois de la réalité. Réalité dont je n'ai pas ma place... pour le moment donc... je dois survivre et me préparer à devenir assez fort pour me venger.

Takumi n'est plus vraiment le garçon qu'il était. À l'école, il reste le même puisqu'il continue de côtoyer ses amis de son école privée et qu'il veut que ses parents soient fiers de lui. Par contre, quand il rentre à l'orphelinat, il se met en mode survie. Les plus vieux passent leur temps à le chercher en lui disant des méchancetés et il ne réagit pas à moins qu'ils essaient de l'attraper pour le frapper. Il prend alors ses jambes à son cou et il n'est pas rare de le voir grimper à un arbre de la cour ou sur le toit de l'orphelinat pour échapper à ses tyrans. Cela arrive parfois qu'il tire des pierres sur ces derniers quand il réussit à avoir le temps d'en ramasser quelque unes. Il n'accepte pas de regarder les autres souffrirent à ce moment-là, il va se jeter dans la mêler pour défendre les autres. La première semaine a été difficile pour le garçon après la perte de son père, il s'est renfermé sur lui-même et ne parlait pas. Depuis le début de cette semaine, il commence à retrouver un sourire qu'il n'est pas tout à fait le même qu'avant... probablement à cause de ses projets futures. Le petit est très vif d'esprit et intelligent. Il reste qu'il n'a pas tout perdu les joies de l'enfance comme le rêve. Il aimerait tellement se retrouver un foyer avec une personne aimante pour l'aider à gérer sa colère et son esprit de vengeance.