De nationalité Japonaise. Né(e) à Tokyo , le 5 Novembre 1986. Âgé(e) de 26 ans. De signe astrologique Scorpion et de groupe sanguin B. Exerçant le métier de Officier de police. Aux revenus Moyens.
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Par où commencer ? Peut-être par le physique, pourquoi pas. Kyô est une personne qui ne se prend pas la tête à comment s’habiller, se chausser ou même se coiffer. Il aime les choses simples qui le mettent assez en valeur sans jamais en faire trop et cela varie souvent selon son humeur. En particulier pour ses cheveux qu’il aime modifier de temps à autre. Même si après plusieurs années, il a commencé à privilégier le brun et les coupes moins extravagantes.
Quant à sa carrure rien à redire, des épaules droites, un corps musclé et même une peau plutôt bronzée. C’est un beau jeune homme, ça se sait mais lui ne prête guère attention aux avis qu’on donne sur lui. D’ailleurs ce qui ce démarque le plus chez ce garçon sont probablement ses yeux. On dit de lui que son regard est un tueur à cause du charme qui hypnotise lorsqu’on l’observe. Il est perçant, pire que les pupilles d’un tigre ou d’un loup sauvage. Kyô ne s’en sert pas pour amadouer, c’est un geste instinctif chez lui de détailler toujours les autres de ses sombres prunelles et les fixer, parfois. Il aime analyser et essayer de deviner d’un simple regard la personnalité de ceux qui l’entourent.

Mis à part cela, Kyô est un garçon sportif, avec une forte condition physique et qui se passionne surtout pour les arts martiaux. Et évidemment, qui dit effort dit réconfort, Kyô est un fou de nourriture, un véritable goinfre mais ce qu’il affectionne le plus est la viande ! Il pourrait en avaler des tonnes et même plus encore. Mais s’il y a une chose qu’il apprécie moins, cela serait certainement les légumes. Ah… Et les chats aussi, ils détestent les chats ! Tout du moins leurs satanées griffes qui abîment les rideaux, les tissus et même la peau ! Ensuite, son métier… Ce n’est pas qu’il l’aime ou non, simplement qu’il se sent obligé d’y rester mais malgré tout, cela lui plaît bien ainsi.

Niveau caractériel, c’est un individu plutôt compliqué à décrire. Il est intelligent. Très intelligent d’ailleurs cependant cela ne se lit ni sur son visage ni au travers de son attitude. Il est imprévisible, on sait rarement comment il peut réagir. Sa particularité est de montrer toujours une apparence souriante et agréable. Il aime plaisanter – sans être drôle toutefois – et ait souvent pris pour l’idiot de service à cause de son comportement enfantin. On a du mal à croire que derrière ce masque se cache une personne aux multiples ressources. De plus qu’il, inconsciemment, fait preuve d’une très grande maladresse, ce qui n’ajoute en rien quant à l’image qu’on se fait de lui. C’est une personne sociable et sympathique qui adore rire ainsi que l’atmosphère détendue toutefois, si on l’observe avec plus d’attention, on remarquera qu’au fond Kyô est quelqu’un d’intriguant et énigmatique.

Enfin… Son histoire. Kyô n’aime pas vraiment aborder sa vie privée et en particulier les domaines les plus secrets.

Tout débuta un matin de novembre en 1986, soit disant, il pleuvait ce jour-là et le jeune enfant voyait dès à présent le jour. Sa défunte mère, malheureusement, Kyô n’eut pas grandement le temps de la connaître. Alors qu’il n’avait pas encore un an, celle-ci décéda dans un accident de voiture. Ce fut son père qui l’éleva avec dureté, détermination et amour. Ce dernier s’était consacré à l’éducation de son fils et bien trop amoureux de sa femme, il n’était pas parvenu à se trouver quelqu’un d’autre. Il lui avait enseigné le respect, la dignité, tant de choses et… Les arts martiaux. C’était lui qui le lui avait conseillé.

« Tu deviendras plus fort ! » Répétait-il sans cesse.

Alors l’enfant s’entraînait avec assiduité et acharnement. Il continua à son adolescence, ne s’arrêtant jamais d’apprendre toutes les techniques de combats, des plus simples jusqu’au plus compliquées. Malgré ses plaintes d’autrefois, Kyô adorait son père et était heureux d’avoir découvert tant de choses à ses côtés. Il était stricte, lourd de temps à autre mais il aimait toujours ce qu’il entretenait avec passion. Son fils l’admirait pour cela et sans vraiment s’en rendre compte, écoutant les conseils de son géniteur, il avait suivi la voie de ce dernier. Il avait travaillé durement, révisant avec détermination, manquant de sommeil parfois ne serait-ce que pour arriver à ses fins et toucher son objectif. Il avait passé le concours de police et l’avait réussi avec brio. Son père était fier, tellement fier. Mais, un an après sa majorité, celui-ci perdit la vie également lors d’une enquête à haut risque. Il s’était sacrifié pour la survie de ses agents lui avait-on raconté. Kyô savait ô combien son paternel adorait son travail et les individus avec qu’il était… Jusqu’au bout son père avait été digne. Et prenant exemple sur lui, il avait décidé de choisir la même direction. Affronter sa mort avait été difficile néanmoins quand il se souvenait des cours que l’homme lui donnait, il avait réussi à la surmonter, gardant une image mémorable de cette personne qui lui avait tant appris et avait fait de lui ce qu’il était aujourd’hui.

Les années s’évanouissant, Kyô n’avait pas interrompu ses efforts et avait été gradé officier. Il savait très bien les responsabilités et les directives que tout cela engendrait néanmoins il n’avait pas refusé. Son père aurait été fier de le voir ainsi… C’était vrai que de temps en temps, quand il y repensait, le jeune homme se disait qu’il aurait peut-être dû se diriger dans un autre domaine qui le correspondrait mieux comme… Professeur d’arts martiaux par exemple, cependant, à plusieurs reprises, il se rétractait. Il aimait être sur le terrain, enquêter, réfléchir et se torturer la tête jusqu’à pouvoir trouver le moindre indice, aussi infime soit-il. Etant quelqu’un de minutieux, il aime que tout soit clair et précis avant de décréter une personne innocente ou coupable. Son père lui en avait longuement parlé, de ne jamais se précipiter dans le travail et de toujours réfléchir avant de faire quoi que ce soit.

Et s’il maintenait cette bonne humeur, cette joie de vivre, c’était grâce à ce qu’on lui avait appris : Toujours positiver. Eviter de pleurer et garder la tête haute. Pour son idiotie, c’était différent… Kyô n’aime tout simplement pas montrer ses meilleures facultés aux yeux de tous. Il est fourbe et rusé. Parfois.